L'artiste et Laure Laborde/ Photo S.L.L.

Un cocktail de convivialité et de culture autour de l'art, c'est ce que propose le restaurant La Laurélie situé au 5 rue Baron Duprat. Laure Laborde, restauratrice, reçoit les œuvres du peintre Jean-Luc Moscardini. D'origine corse, l'artiste a fait les beaux-arts de Pau et s'est installé à Pontacq. Passionné de dessin depuis toujours et après avoir travaillé sur des nus, Jean-Luc Moscardini pratique l'art abstrait. Ses toiles, ayant pour thème le rond, sont réalisées sur des plaques de plexi, à l'envers, avec un mélange de peinture dont il a le secret, une recette bien à lui qu'il façonne avec des instruments créés pour l'occasion. Le peintre affectionne particulièrement les acryliques et passe du noir et blanc à la quête de couleurs uniques et très lumineuses. Artiste dans l'âme, il évolue en perpétuelle recherche dans l'art de s'exprimer et d'apprendre à dompter parfois le hasard qui se mêle de son œuvre. La Laurélie, une adresse qui offre l'accès à l'art autour d'un apéritif ou d'un repas, tel que celui-ci dont la réussite fut dans la qualité. Laure Laborde veille à multiplier régulièrement ces soirées uniques à Lourdes. La Laurélie 05 62 92 46 78/Jean-Luc Moscardini 06 31 67 49 44.

Claude Ecken en pleine lecture./Photo S. L. L.

Dans le cadre de la thématique « Un monde nouveau : utopie et dystopie », la médiathèque de Lourdes a reçu, le samedi 29 mai dernier, l'écrivain Claude Ecken. D'origine alsacienne et installé à Béziers, il est l'auteur de nombreuses nouvelles et de romans. Critique littéraire, il participe régulièrement à des animations. Après avoir écrit dans différents styles, gore, polar, il a publié de la science-fiction, domaine auquel il a porté un intérêt très jeune, ainsi qu'à la bande dessinée et au fantastique. Après trois ans de silence, l'auteur est revenu avec une nouvelle « Le Monde tous droits réservés », grand prix de l'Imaginaire 2006 et réédité chez Pocket, en 2009.

À l'occasion de cette rencontre littéraire, Claude Ecken a lu quelques-unes de ses nouvelles devant un public attentif. Un sujet prenant et laissant la porte ouverte à de multiples suggestions pour aborder une grande question : l'anticipation de notre futur entre utopie et dystopie, à quoi ressemblera la société idéale ? Claude Ecken a également écrit un roman traitant du changement climatique : « La Saison de la colère ».

Le personnage n'a pas fini de faire parler de lui. 400 ans après son assassinat, il est mis à l'honneur par Marylène Vincent, auteur du livre « Henri IV et les femmes ».

Présente à l'espace culturel de Lourdes, ce mercredi 12 mai, elle a dédicacé son premier ouvrage aux éditions du Sud-Ouest. Native de Pau, Marylène Vincent y a fait ses études universitaires pour assouvir sa passion de l'histoire. Historienne de formation et professeur d'histoire depuis vingt ans, elle enseigne dans un lycée de Pau. L'auteur parle du Bon Roi avec un engouement débordant, « il m'a fait rêver quand j'étais petite », un cri du cœur. Après deux années de recherches, Marylène a achevé un travail minutieux tant dans le détail que dans la rédaction. Le livre, destiné à tous, relate l'histoire des conquêtes d'Henri IV au travers des portraits de huit femmes. Amour, trahison, influence, elles ont toutes joué un rôle dans la vie du roi, un rôle dans l'histoire de France.

Le travail de Marylène a pour objectif de transmettre la légende du roi de façon ludique, claire. Il se veut pédagogique afin de redonner l'envie d'aborder l'histoire. Écrit en utilisant la légèreté, le sens de l'humour tout en restant sérieux, l'ouvrage s'adresse à tous ceux qui souhaitent connaître l'histoire en s'immergeant dans un récit captivant. L'une de ses femmes a-t-elle commandité l'assassinat d'Henri IV ? Une question énigmatique avec des éléments troublants à découvrir tout au long du livre.

L'homme aux 73 maîtresses continue de séduire après sa mort.

Beaucoup de ferveur lors du vernissage de l'artiste peintre Virginie Argentière, ce vendredi, au Palais des congrès. C'est avec émotion et encouragement que Pascale Miqueu, adjointe au maire en charge de la culture, reçoit et présente l'artiste.

Originaire de Lourdes, la jeune femme peint depuis l'âge de 8 ans. Après avoir acquis les bases du dessin avec l'aide précieuse de l'association Courbes et Couleurs, elle poursuit son chemin artistique en autodidacte.

Paysages et portraits animaliers

Lors de ses cours, elle découvre le pastel qui devient son outil de travail. La peintre produit des paysages ou des portraits animaliers et affiche sa préférence vers des couleurs chaudes.

Œuvrant avec les doigts sur la craie en pastel sec, l'artiste obtient un résultat du détail très sûr. Lors de cette 3e exposition, la première fut à Tarbes et la deuxième à Lourdes, elle expose des tableaux ayant pour thèmes l'Asie et l'exotisme. En incorporant des feuilles or et argent à ses toiles, Virginie s'amuse avec ce mélange de matières qui avivent ses dessins. Un dépaysement qui s'offre au visiteur, conquis à la fois par cette combinaison de chaleur et de fraîcheur et par la douceur émanant du travail de l'artiste.

Virginie Argentiere explique son travail au Palais des congrès, jusqu'au 22 avril de 10 heures à 12 heures et de 15 heures à 19 heures.