Des essais encadrés par les CRS./Photo S. L. L.

Dans le cadre d'une opération nationale de Sécurité routière axée sur les deux-roues et les jeunes et en partenariat avec la ville, la piste CRS-Gema s'est installée à Lourdes, place Capdevielle. Mobile, cette piste sillonne la France et est animée par une équipe spécialisée des Compagnies républicaines de sécurité (CRS) de la police nationale et en partenariat avec le Gema (Groupement des entreprises mutuelles d'assurance). Le brigadier-chef Jean-François Alarcon, responsable de l'opération, explique que les deux objectifs sont d'initier les jeunes à la conduite motorisée des deux-roues et de les sensibiliser aux risques que cela implique. En effet, de nombreux accidents sont dus au non-respect de la limitation de vitesse ou des distances de sécurité mais aussi au manque d'anticipation. Sur une piste qui reproduit une zone urbaine, des jeunes d'un minimum de 14 ans ont pu tester la conduite d'une moto après avoir pris connaissance des différentes commandes sur une moto fixe. Les adolescents jugés aptes ont savouré la conduite en solo en respectant le code de la route et sous la surveillance de plusieurs moniteurs de la police.

L'information importante à retenir : la majorité des accidents se trouvent dans la tranche des 14-24 ans et sont le résultat d'un manque de prise de conscience du risque.

Pour en parler du lundi au vendredi au 05 62 54 53 60./ Photo S. L. L.

Pour la dixième journée de la réflexion sur le don d'organes et la greffe, Séverine Mersant, infirmière coordinatrice de l'hôpital de Tarbes et Sylvie Boutelier, cadre de santé aux urgences de l'hôpital de Lourdes se tenaient à la disposition du public. Le sujet reste sensible car il touche à l'identité de la personne, d'où l'importance de la communication.

L'agence de biomédecine qui gère et coordonne les prélèvements d'organes, lance un message : « Pour sauver des vies, il faut l'avoir dit ». La greffe d'organes permet de sauver des vies. Face à une décision difficile à prendre pour les familles, il est appréciable d'avoir pu en parler au préalable. Connaître le choix d'une personne pour le respecter, tel est l'appel d'aujourd'hui. Comment procéder ? Tout d'abord en parler à ses proches et vous procurer une carte de donneur à garder sur vous, témoignage écrit de votre volonté. Si on refuse d'être donneur ? Il faut avoir prévenu ses proches ou s' inscrire au registre national des refus. Le sujet n'a jamais été abordé ? L'équipe médicale demandera toujours à la famille son accord. Une décision difficile. Peut-on changer d'avis ? Oui, à tout moment.

Le dire avant, c'est agir en tant que responsable et libre de son corps mais aussi en évitant aux proches d'avoir à assumer une décision délicate qui demande une réflexion profonde.