Nuit blanche et soleil noir
L'ennui guette
Il manque une nouvelle histoire
Pour troubler cette journée parfaite
Dans ce quotidien de routine
Ou l'on refuse de se regarder dans un miroir
Pour ne plus se rappeler les joyeuses comptines
Avec les années, rendues dérisoires
Alors, viens ce besoin de nuire
De prendre pour passe-temps le mal
Et de viser celui à détruire
En lui grignotant le moral
Il se débat et s'épuise
Epié dans l'ombre par l'être sadique
Jour après jour, la cible s'amenuise
Rongée par cette maladie chronique
A n'en plus pouvoir se relever
Anéanti, le blessé dissimule son honneur
De son cachot délaissé
Il pense à son colporteur qui lui arrache le sommeil
La nuit sera blanche
Le mal a agit et s'est attribué le pouvoir
D'alourdir le fardeau de sa victime, sans plus une chance
De n'aborder nulle chose, autre que le soleil noir.
Profondeurs.