A toi, l'homme,
Oui, toi le bipède intelligent
Celui qui consomme
Tant la crédulité des gens
Celui qui abuse des lois
Feignant de ne pouvoir faire autrement
Celui qui trône sur son siège de roi
Imposant son discours malfaisant
Il viendra un jour où tu avaleras ta couronne
Des autres citoyens, tu te passeras
Aucun ne choisira de pardonner à un homme
Dont l'esprit tordu se maintiendra
Alors tu ne sauras que te morfondre
Jusqu'au bout, les mensonges jailliront de ta bouche
Ainsi tu perdras à répondre
Remontant tes médisances jusqu'à leurs souches
Les portes se refermeront
Seul dans ta cage, ta colère explosera
Au travers des murs, tu proféreras des jurons
A tort, car personne ne t'écoutera
A toi, l'homme
A l'avenir isolé comme peut l'être un animal
Tes erreurs s'additionnent
Tu t'investis bien trop dans le mal.
Sandrine Le Lay - Profondeurs