Bonsoir Monsieur le Diable
Vous ne pouvez imaginer
Combien votre présence m'est agréable
En cette fin de journée
Si épouvantable !
La plèbe me sâoule
Vous, vous écoutez et gobez
Mes paroles qui s'écoulent
Et qui vous enroulent
Dans un délir de colère
Sans que jamais
Le désir de satiété ne s'opère
Vous, le diabolique
Mon ami,
Qui me tenez la main
Dans cette scène pathétique
Où petit à petit
Je m'endors jusqu'au matin
Profondeurs - Sandrine Le Lay